Les Quinconces L'espal - Scène nationale du Mans

LE PETIT CHAPERON ROUGE

THÉÂTRE

DAS PLATEAU - CÉLESTE GERME

27 mars - 19h

Le petit chaperon rouge ©Simon Gosselin
Le petit chaperon rouge ©Simon Gosselin
Le petit chaperon rouge ©Simon Gosselin
Le petit chaperon rouge ©Simon Gosselin

Les dents du bonheur


Il existe deux versions du Petit Chaperon Rouge : celle de Charles Perrault, qui laisse entendre que les jeunes filles seraient responsables du mal que les loups leur infligent (une version assez culpabilisante, donc) ; et celle des frères Grimm, qui magnifie les forces de l’enfance et la solidarité féminine avec une poulette sans peur et sans reproche qui brave les dangers et qui, avec l’aide de sa grand-mère, parvient à terrasser le dangereux prédateur...


C’est cette version des frères Grimm que la compagnie Das Plateau portera au plateau, avec son savoir-faire habituel et toujours aussi sensationnel. Les deux interprètes qui incarneront tour à tour la mignonne, la mère, la grand-mère, le loup et le chasseur (mais un chasseur non affilié à la fédération de Willy Schraen) évolueront en effet au milieu d’un dispositif de vitrages et de miroirs qui dédoublera leurs corps, peuplant ainsi la scène d’une quantité non négligeable de présences évanescentes, de silhouettes éphémères et de figures spectrales, pendant que des dioramas et autres stéréoscopes (?) feront surgir comme par magie le village de la mère, la maison de la grand-mère, le chemin qui mène de l’un à l’autre ainsi que la forêt avec ses troncs noueux et le soleil avec ses rayons d’or surfant sur les cimes de la canopée...


Avec sa scénographie « fabuleuse » (ce fabuleux où s’enracinent les contes) et sa bande-son immersive, ce spectacle tout public vous plongera dans un envoûtement tel que vous aurez du mal à tirer la chevillette et à faire choir la bobinette de votre lieu de travail le lendemain matin. Mais si, par malheur, un loup s’y tenait tapi, vous sauriez, en revanche, quoi faire pour le neutraliser...


Une adaptation du célèbre conte qui souligne sa portée féministe et magnifie son univers visuel.

Mouvement

 

 

 

  • Dans la presse

    Fabienne Darge pour Le Monde
    Au Festival d’Avignon, s’enfoncer avec bonheur dans la forêt du « Petit Chaperon rouge »
    « Cette liberté acquise par le Petit Chaperon rouge se retrouve sur le plateau, qui emmène dans un voyage immersif et un joli jeu de miroirs, de diffractions et de doubles. Rien n’est conté de manière platement réaliste. On est comme dans un vaste jeu d’enfants, qui auraient entre leurs mains tous les moyens du théâtre d’aujourd’hui pour créer leur monde imaginaire. La forêt est infiniment palpitante et profonde, grâce à un dispositif de miroirs sans tain, d’écran et de projections vidéo. Le Chaperon est à la fois une figurine archétypale, de taille réelle, et jouée par une comédienne adulte - Maëlys Ricordeau, excellente à ce jeu. Idem pour le Loup, qu’endosse Antoine Oppenheim. (...) On s’enfonce avec bonheur dans cette forêt-là, où le visible et l’invisible vont main dans la main, au rythme dansant et allègre d’une petite fille intrépide. »

    Igor Hansen-Love pour Les Inrockuptibles

    Le premier spectacle jeunesse de Das Plateau se dévore comme un livre animé.

    « Le résultat est un petit bijou de délicatesse et d'intelligence. On retrouve le style cultivé par Das Plateau, découvert dans l'excellent Poings (...) On salue aussi et surtout la justesse de ton, jamais infantilisante, jamais surplombante. Das Plateau s'adresse à l'esprit de ses jeunes spectateurs et spectatrices. L'adulte goûtera l'ampleur des angoisses et la richesse du monde qui est dépeint ici. Ce Petit Chaperon rouge est un véritable émerveillement tout public.»

    Marie Plantin pour Scèneweb
    Avec Le Petit Chaperon rouge, une fois n’est pas coutume, le collectif Das Plateau se confronte à la création jeune public et le résultat est une pépite d’une beauté esthétique bouleversante qui creuse aux racines du conte des frères Grimm pour mieux en extraire la vision optimiste et roborative.
    « Les personnages de la mère, du Petit Chaperon rouge et de la grand-mère sont pris en charge par Maëlys Ricordeau tandis que le loup est l’affaire d’Antoine Oppenheim. Tous les deux sont merveilleux, d’une justesse et d’une sobriété radieuse, avec une pointe d’espièglerie bienvenue. (...) Tout, dans ce spectacle sombre et lumineux à la fois, est remarquable de délicatesse et d’intelligence. (...) A l’aune de la révolution sociétale à l’œuvre, à l’heure où il est temps d’élever nos enfants en conscience, ce spectacle d’une beauté époustouflante invite à repenser les récits que l’on transmet et souffle un vent régénérant. »

    Catherine Robert pour La Terrasse
    Le collectif Das Plateau s’empare de la version des frères Grimm du Petit Chaperon rouge. Solide talent d’Antoine Oppenheim et Maëlys Ricordeau au jeu et sublimes images en guise d’écrin.

    « Yvonne Verdier fut la première à faire émerger une lecture féminine de l’histoire du petit chaperon rouge. La magnifique scène initiale du spectacle du collectif Das Plateau, où celle qui raconte est occupée à coudre, entre aiguilles et épingles, est comme un hommage subliminal au patient travail de la grande ethnologue. L’image, rouge comme le sang de la dévoration, de la défloration et du chaperon, ouvre alors naturellement sur une lecture résolument féministe de l’œuvre, dont la dernière vision nous apprend qu’il n’est peut-être plus désormais indispensable de s’enfermer, de se cloîtrer voire de se chaperonner pour échapper à l’appétit du loup. Les ronfleurs repus devraient se méfier : depuis que les femmes ont pris goût à la liberté, elles manient les ciseaux aussi bien que le fil. (...) Si la morale de l’histoire et la manière dont Antoine Oppenheim et Maëlys Ricordeau la racontent sont joyeuses, la façon de la camper est magnifique. Les images de Flavie Trichet-Lespagnol sont sublimes et l’impression de magie que font naître les talents réunis de Jacob Stambach (musique), James Brandily (scénographie), Sébastien Lefèvre (lumière) et Jérôme Tuncer (son et vidéo), est sidérante. L’ensemble compose un spectacle éblouissant et jubilatoire. »

    Amélie Blaustein Niddam pour Toute la culture
    Le Petit Chaperon rouge, le grand spectacle de Das Plateau

    « Qu’allait faire ce collectif si proche des arts visuels du célèbre conte des Grimm ? Et bien une œuvre d’art vivante. Énorme coup de cœur pour ce Chaperon (...) C’est d’une puissance inouïe.»

    Samuel Gleyze-Esteban pour L’Oeil d’Olivier
    Pour sa première venue dans le Festival, la compagnie Das Plateau donne une version sombre et cérébrale du Petit Chaperon rouge. Avec ce spectacle jeune public, la metteuse en scène Céleste Germe signe l’une des propositions visuelles les plus enlevées de la sélection.
    « Expérience avignonnaise, un matin torride de mi-festival : se laisser prendre par la main et mener jusque dans les terreurs ténébreuses de l’enfance, avec Das Plateau pour guide. Passer comme des seuils hypnotiques les étapes du Petit Chaperon rouge, ce récit si structurant de nos imaginaires. On voyait pour la dernière fois la compagnie à l’œuvre dans Poings, une peinture labyrinthique des violences conjugales. On connaît la sensibilité prestidigitatrice de Céleste Germe, metteuse en scène doublée d’une architecte, Maëlys Ricordeau, comédienne et collaboratrice artistique, et James Brandily, scénographe. (...) L’incroyable collectif Das Plateau avance avec la croyance chevillée au corps que l’on peut montrer des images complexes aux enfants. Et joue à un jeu passionnant avec les limites du montrable, là où peut naître l’émoi esthétique. Il semble qu’une grande partie du jeune public s’en accommode bien. Quant à nous, face au pouvoir d’envoûtement de ce Petit Chaperon rouge, nous aurons partagé cette excitation comme si c’était la première.

    Maïa Bouteillet pour Paris Mômes
    Une version qui s’appuie sur Grimm pour déployer une forêt de nuances et d’émotions.
    « L’enfant assiste en même temps à l’histoire et à sa fabrication ce qui n’empêche en rien la magie du théâtre, presque au contraire. Dès lors que Maëlys Ricordeau saisit un petit fichu de dentelle, son corps se courbe, sa voix prend un tour chevrotant et la grand-mère prend vie (...) Les différentes dimensions s’entremêlent et c’est pourtant très clair. Le trouble, les sentiments mêlés, la confusion des mondes, les glissements de l’ombre à la lumière, le grave et le léger... tout cela s’exprime de façon merveilleuse dans les scènes de forêt qui révèlent la dimension proprement extraordinaire de cet espace du sauvage et des tentations. C’est donc une lecture très différente de celle de Joël Pommerat que livre la metteuse en scène Céleste Germe et ses complices de la compagnie Das Plateau. Une lecture qui cherche d’avantage du côté des rapports homme femme. Et une nouvelle preuve de l’inépuisable richesse de ces contes pluriséculaires que l’on dit pour enfants mais qui au fond s’adressent à tous. »

    Marie-Eve Barbier pour La Provence
    Festival d’Avignon - «Le Petit Chaperon rouge» : la peur, c’est bon!
    « On trouve souvent des petits bijoux parmi les propositions jeune public du Festival d’Avignon. C’est le cas du Petit Chaperon rouge de la compagnie Das Plateau, par les comédiens Antoine Oppenheim et Maëlys Ricordeau, dirigés par l’architecte et metteuse en scène Céleste Germe. (...) On a peur, on tremble, et on se libère de sa peur. C’est si bon, un ressort vieux comme le monde et comme les contes initiatiques. »

    Nathalie Simon pour Théâtral Magazine
    Un petit Chaperon rouge émancipé
    « La forêt que le petit Chaperon rouge traverse pour rejoindre la maison de l’aïeule est transcendée par la scénographie élégante (James Brandily) et les lumières tamisées (Sébastien Lefèvre). Le somptueux tissu écarlate qui tapisse le sol, le miroir sans tain qui reflète les protagonistes sans oublier les mélodies pour orgues et harpes dessinent un cheminement initiatique net et sans bavure. Deux remarquables comédiens, Antoine Oppenheim et Maëlys Ricordeau mettent en scène tour à tour les protagonistes principaux, accordant leur voix sur mesure (...) Voici un spectacle épuré, magnifique, presque grandiloquent dans le raffinement qui comblera également les adultes. »

    Marie-Valentine Chaudon pour Le Figaro

    « A l’instar des frères Grimm et de leur Petit Chaperon rouge, le collectif Das Plateau propose dans le In une version féministe dans laquelle la fillette est plus lucide et adulte qu’on ne l’imagine habituellement. (...) Le conte originel est complété avec pertinence par des extraits de Futur, ancien, fugitif d’Olivier Cadiot et mis en scène par Céleste Germe, dans une forêt magnifiée par James Brandily.»

    Marc Roudier pour Inferno Magazine

    « Un Chaperon extrêmement esthétique, qui porte loin dans les limbes le conte des frères Grimm, au coeur de nos fantasmes et de nos peurs d’enfants. »

    Marie-Félicia Alibert pour Vaucluse Matin

    « Le spectateur est plongé dans les pages d’un livre d’enfant, avec ses images en deux dimensions, et dans les affres de son intériorité. Immergé dans cette immense forêt baignée de trous de lumière, le public bascule dans l’univers du conte et laisse libre cours à son imagination. Et chez les frères Grimm, tout est bien qui finit bien...»

    Jean Couturier pour Theatredublog

    « La dimension magique de ce travail, d’une rigueur et précision remarquable, marquera favorablement les mémoires du jeune public et l’incitera sûrement à revenir au un théâtre et à lui en donner le goût. »

    Frère Thierry Hubert pour lejourduseigneur.com

    « Le petit chaperon rouge a habité ces jours derniers la Chapelle des pertinents blancs en lui offrant son conte avec une puissance onirique décuplée et une interprétation renouvelée. Une merveille ! »

    Apartesjournal.fr
    Un dispositif fascinant
    « Pour imager la narration du conte, Das Plateau a élaboré un dispositif plastique des plus merveilleux avec des jeux de miroirs qui projettent les reflets de tableaux-paysages (...) Pari réussi, la capacité d’imagination du public est démultipliée dans ce kaléidoscope enchanteur. Les comédiens, entre ombre et lumière, offrent un jeu tout en proximité réfléchissant la parole émancipatrice et libératoire de cette version du conte. »

    Max Loiseau pour Theatreactu
    Avignon IN - Le Petit Chaperon rouge, où se perdre est une vertu et subir n’est pas un crime
    « S’inspirant du jeu conté, Maëlys Ricordeau et Antoine Oppenheim passent comiquement de l’un à l’autre et spatialisent leur jeu en conséquence, créant même des seuils intermédiaires entre ces deux pôles : raconter- devenir. Tout en respectant le texte, la narration prend la liberté d’un mode répétitif et parfois énumératif, presque rituel, qui donne l’impression vertigineuse de se perdre dans les phrases en même temps que dans les images. »

    Szenik.eu

    « Renversement de focale direction solidarité féminine et force vitale de l’enfance, magie visuelle de miroirs sans tain et autres techniques holographiques au programme d’une création à la fois revisitée et fidèle à ses sources. »

     

    On est comme dans un vaste jeu d’enfants, qui auraient entre leurs mains tous les moyens du théâtre d’aujourd’hui pour créer leur monde imaginaire.
    Le Monde > Au Festival d’Avignon, s’enfoncer avec bonheur dans la forêt du « Petit Chaperon rouge » Par Fabienne Darge(Avignon, envoyée spéciale) Publié le 18 juillet 2022

    Le passionnant collectif Das Plateau crée Le Petit Chaperon rouge des frères Grimm, dans son premier spectacle jeune public, soulignant sa portée féministe et magnifiant son univers visuel. (…) On découvre ici des artistes pour qui la création d’une pièce jeune public est au moins aussi importante qu’une pièce habituelle.
    Mouvement

    Une pépite d’une beauté esthétique bouleversante qui creuse aux racines du conte des frères Grimm pour mieux en extraire la vision optimiste et roborative.
    Tout, dans ce spectacle sombre et lumineux à la fois, est remarquable de délicatesse et d’intelligence.
    A l’aune de la révolution sociétale à l’œuvre, à l’heure où il est temps d’élever nos enfants en conscience, ce spectacle d’une beauté époustouflante invite à repenser les récits que l’on transmet et souffle un vent régénérant.
    Sceneweb > Le Petit Chaperon rouge féministe de Das Plateau - Marie Plantin

     

  • Générique

    Texte de

    Jacob et Wilhelm Grimm
    Traduction de

    Natacha Rimasson-Fertin, Éditions Corti
    et des fragments de Futur, ancien, fugitif d’Olivier Cadiot
    Mise en scène

    Céleste Germe
    Avec

    Antoine Oppenheim et Maëlys Ricordeau
    En alternance avec

    Pablo Jupin et Lalou Wysocka
    Collaboratrice artistique

    Maëlys Ricordeau
    Composition musicale et direction du travail sonore

    J. Stambach
    Scénographie

    James Brandily
    Création vidéo

    Flavie Trichet-Lespagnol
    Dispositif son et vidéo

    Jérome Tuncer
    Création lumière

    Sébastien Lefèvre
    Costumes

    Sabine Schlemmer
    Conseils dramaturgiques

    Marion Stoufflet
    Assistanat à la mise en scène

    Mathilde Wind
    Régie générale et plateau

    Pablo Simonet
    Réalisation des sculptures

    Julia Morlot et Jérémy Page
    Régie son et vidéo

    Émile Denize
    Régie lumière

    Lila Burdet
    Suivi construction décor

    Benjamin Bertrand
    Production, administration, diffusion

    Pierre Reis, Léa Coutel, Yuka Dupleix (bureau Formart)

    Production

    Das Plateau
    Coproduction et résidence

    Théâtre Jean Vilar de Vitry-sur-Seine, Le Grand R, Scène nationale de La Roche-sur-Yon

    Coproduction

    Théâtre Nouvelle Génération centre dramatique national (Lyon), Festival d’Avignon, Théâtre Nanterre-Amandiers CDN, La Comédie de Colmar - Centre dramatique National Grand Est Alsace, Comédie de Reims - Centre dramatique national de Reims, Théâtre Gérard Philipe Centre dramatique national de Saint-Denis, La Villette, Paris - Initiatives d’artistes, CRÉA / Festival Momix / Scène conventionnée d’Intérêt National “Art Enfance Jeunesse” (Kingersheim), Théâtre National de Bretagne (Rennes), Le Grand Bleu, Scène conventionnée d’Intérêt National - Art, Enfance et Jeunesse (Lille)
    Résidence

    Ferme du Buisson, scène nationale de Marne-la-Vallée
    Soutiens

    Théâtre Brétigny, scène conventionnée d’intérêt national arts & humanités
    Action financée 

    par la Région Île-de-France, Fonds de production de la DGCA, le Département du Val-de-Marne

     

    Das Plateau est conventionné par la DRAC Île-de-France et soutenu par la Région île-de-France au titre de l’aide à la permanence artistique et culturelle. Das Plateau est membre du collectif de compagnies 360.

Acheter des places

Infos pratiques

ENV. 45 MN


DÈS 5 ANS


 

 

JEU 28 MARS ◆ 10H & 14H30
VEN 29 MARS ◆ 10H & 14H30